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​Lâcher prise

Alors que l'été nous apporte un ciel ensoleillé et des journées plus douces, j'ai pris un temps pour observer la nature de plus près et c'est avec allégresse que j'ai pu apprécier les chants des oiseaux au coeur de jardins fleuris. Tout ceci me rappelant à nouveau que la plupart des réponses à nos questions se dessinent littéralement sous nos yeux si l'on s'ouvre suffisamment à ce language ô combien silencieux mais si parlant. En regardant attentivement, je n'ai pu trouver aucune abeille ni pois de senteur s'empêchant de butiner ou de fleurir parce que l'hiver leur avait semblé trop long. Ni la faune ni la flore ne semblait être restées dans une forme de rancoeur. L'été était là et cela suffisait pour qu'ils s'en enivrent mais force est de constater que l'humain semble lui passer continuellement à côté de ce joyau de sagesse. Qu'il s'agisse d'un printemps passionné auquel on s'attache ou d'un sombre hiver de notre vie qui nous hante encore, on s'accroche tellement que l'on s'empêche d'accéder à de nouvelles saisons. La réalité étant pourtant que la seule personne que l'on bloque est uniquement nous-même. Ma prière ce mois-ci est donc que chacun puisses trouver la force de déposer les armes, le courage d'accueillir ce qui a été en cultivant l'idée au fond de son coeur que ce qui a été traversé a fait de nous qui nous sommes. Aussi, gardons en mémoire qu'aucune saison n'est faite pour être éternelle et que comme cet été naissant, nous attend une nouvelle saison porteuse d'épanouissements. 

 

Namaste,

 

Dr PsyQi

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